Thème 3 : La foi qui surmonte les épreuves
Abordant, alors son message, le pasteur dira que celui-ci constitue le troisième message, qui vient clôturer le thème naguère entamé sur la marche de la foi. Rappelant, alors les deux précédents messages, il dira que dans le premier il a parlé du Panthéon de la foi. Il se servit comme texte de base Hébreux 11. En effet, ce chapitre met en exergue les noms des héros de la foi, à savoir des hommes et des femmes ayant marqué leur temps grâce à leur foi. Toutes ces personnes se sont détournées des dieux de leurs ancêtres pour se cramponner au vrai Dieu. C’est pourquoi il a été rendu témoignage de leur foi dans Hébreux 11. Pour clôturer ce message, le pasteur va déplorer le cas de ces chrétiens de nos jours ballotés à tous vents de doctrine disant adorer Dieu, et pourtant se confient dans des charlatans les obligeant à adorer les démons. Il va ainsi marteler que notre marche dans la foi doit être un engagement total et sans réserve à Dieu.
S’agissant du deuxième message, le pasteur parla de la foi qui actionne les promesses de Dieu. En effet, dans ce sermon, il insista sur le fait que Dieu peut tout faire, mais c’est souvent notre manque de foi qui l’empêche d’opérer dans notre vie. Il ajouta que le magasin de Dieu n’est jamais désempli. Il regorge de trésors comme le mariage, la santé, la puissance, la maternité, la promotion, la joie. Cependant dira-t-il, la seule clé susceptible de nous y introduire demeure la foi.
Le troisième message terminal en ce dimanche 4 octobre, fut intitulé la foi qui surmonte les épreuves. Pour le pasteur, la vie chrétienne n’est pas une prairie continue, un fleuve tranquille. C’est pourquoi la foi chrétienne est souvent jalonnée de tristesses, de souffrance, d’adversités de toutes sortes voire même de privations. Et c’est tout le sens de l’expression du Seigneur : « celui qui veut me suivre qu’il prenne sa croix et qu’il me suive ». Poursuivant sa prédication, le prédicateur dira que certains chrétiens fonctionnent sans discernement, en ce sens qu’ils tiennent Satan comme responsable de toutes leurs souffrances. Cette conception est erronée et a besoin d’être recadrée. C’est pourquoi, il prit l’exemple du père de la foi : Abraham, quoique, intègre et juste, a été secoué dans ses fondements. Se servant du cas du patriarche dans le onzième chapitre aux hébreux, il fit ressortir trois vérités fondamentales à savoir :
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- L’épreuve et comment la surmonter,
- Le temps de l’épreuve et la promesse divine
- Comment nous comporter devant l’épreuve.
Abordant le premier point, le pasteur s’appesantira sur le cas de Abraham. En effet, le père de la foi eut une vie tourmentée. Dieu l’appela à tout abandonner à quitter sa patrie et la maison de son père vers une destination inconnue. Il obéit, partit, et arriva au pays de Cana accompagné de son neveu lot. Là-bas, il vécut sous des tentes, signe qu’il est étranger et voyageur dans ce monde. Abraham connu l’humiliation et la peur, et même qu’il douta un peu de la promesse de Dieu de lui accorder une descendance.
S’agissant du deuxième point, le pasteur fera remarquer que la promesse de Dieu pour le patriarche vu son accomplissement vingt-cinq ans après. Ainsi, il y’a le temps de la promesse et celui de la réalisation de celle-ci.
Abordant la troisième vérité, le prédicateur, se servit de Genèse 22 pour louer le courage et surtout l’obéissance d’Abraham devant l’injonction de Dieu de lui offrir son unique fils en sacrifice. Ainsi Dieu lui donna-t-il trois mots :
- Primo : Prends ton fils
- Secondo : va
- Tertio : offre en sacrifice.
A cet égard, Abraham obéit sans murmure, se soumit à la volonté de Dieu, car il comprit qu’il devrait céder. Faisant, alors le parallèle entre le cas du patriarche et celui de certains chrétiens, le prédicateur, va déplorer leur comportement ; et surtout leur manque de discernement en ce sens qu’ils refusent de concéder à Dieu certains de leurs avantages même si le commandement vient de Dieu. Il passera en revue le cas de Job, qui, en dépit des calamités qui s’abattirent sur lui répondit avec foi : « Dieu a donné, Dieu a repris que son nom soit loué ». Il tint ferme malgré les propos amers de son épouse : insulte Dieu et meurs.
Pour étayer en sus ses propos sur la patience devant l’épreuve, le pasteur se servit de l’exemple de la foi des trois amis de Daniel, Méschac, Schadrac et abéd Nego qui refusèrent d’adorer la statuette du roi Nebucadnestar, même si Dieu ne les délivre pas.
Pour le pasteur, nous devrons accepter, traverser l’ombre de la vallée c’est alors que Dieu peut actionner dans notre vie. Du reste, le livre de 1 Pierre nous exhorte à nous réjouir de la part que nous avons aux souffrances de Christ, car Dieu nous donne à chaque fois un supplément de foi et de courage pour surmonter les obstacles. En effet, pour le cas d’Abraham, Dieu pourvu au bélier en substitution de son fils. Dieu a la puissance de la résurrection, il ramène les choses à la vie. Il est la résurrection et la vie.
Avant de terminer, le pasteur exhorta d’une part les fidèles à posséder la foi d’Abraham, à endurer l’épreuve venant de Dieu, ainsi dira-t-il, il nous conduira à l’autre bord assurément sans que nous nous noyions, et d’autre part, à demeurer fidèles à Dieu. Le résultat de toute cette logique sera notre sainteté et pureté. Si les chrétiens ne sont fidèles, l’église sera un marché, sans foi ni loi, conclut-il.